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crise mondiale - Page 5

  • Big bang ou Bang Utot économique ?

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    Note redigée sous hypnose du Docteur Benway le psychiatre des démocraties de Marché.

     

    Panorama de l'Interzone

    Un banquier central chinois se cure les dents en écoutant patiemment les explications que les autres banquiers centraux japonais,européen et américain viennent lui expliquer sur le quantitative easing et la planche à billet, les taux négatifs et l'intérêt d'une reprise sans emploi dans un contexte de mutation.

    De temps à autre, il ote le cure-dent de sa bouche et en étudie la pointe émoussée en se demandant si il doit à son tour céder à cette nouvelle pratique non conventionnelle de la Money Power et s'engager dans cette partie dont seuls trois joueurs au monde connaissent les règles et l'enjeu.
    Sur un écran géant, il observe les tables de jeux de l'interzone où l'on mise des sommes inouïes.
    De temps à autre, on entend le cri de désespoir d'un premier ministre d'un pays malheureux qui doit payer sa dette en offrant sa jeunesse et au moins deux générations à un minotaure allemand septuagénaire qui lui conseille de devenir un protectorat chinois en cédant ses infrastructures portuaires.
    Ailleurs, on mise infiniment plus que quelques années de jeunesse ou un esclavage salarial type sois "travailleur pauvre et tais toi". On mise un mode de vie sans retour. Un futur sans avenir.


     Le banquier central chinois s'interroge sur ce qui se passera un jour lorsque retentiront les premières mesures du bye bye taux zéro et si les autres banquiers centraux ne mourront pas du Bang-Utot littéralement "geindre en essayant de se lever". Ce mal qui frappe chaque années quelques centaines d'indigènes mâles du sud est asiatique où les malades expriment leur crainte de voir leur pénis pénétrer à l'intérieur du corps comme un poignard. Ce qui finit par les tuer d'anxiété pendant un cauchemar dont ils n'arrivent plus à sortir.
     
     Ce qui revient dans les démocraties de Marché à mourir d'un excès de liquidités dans un océan de pauvreté.
     
     Nécronomiquement votre

  • Marketing nécronomique et mort active

    crise capitalisme,crise mondiale,crise consommation,chomage de masse

    Y a t'il une vie avant la mort ?

    C'est la question que doivent se poser tous les martyrs après le passage dans le long tunnel...

     

    Aujourd'hui nous savons comme je l'ai dit durant l'émission que rien n'est plus puissant que le marketing Djihadiste :

    L'Oreal a mis 20 ans pour devenir une marque mondiale

    Amazon a mis 2 ans à coups de millions de dollars

    Charlie Hebdo a mis 2 jours avec zéro euro

    Du Pakistan à Grosny où les oiseaux se crashent pour mourir, plus personne n'ignore le nom du magazine made in France. Finalement rien n'illustre mieux la mondialisation.

    Une french touch qui fait gagner 21 points de popularité à un Président en quête de reconnaissance et un anticléricalisme qui n'est pas que de façade puisque dans la seule journée d'hier, il a fait détruire quarante cinq églises.

     Les médias et les éditeurs disaient il y a peu que la mort ne faisait pas vendre, on sait désormais que la mort peut être plus active que la vie dans un monde sans travail où le bien être et la vie plutôt que la survie ne concerne plus qu'une infime minorité.

    Achetez des baskets Charlie car on a pas fini de marcher....

     

    PS il est à noter que seul le marketing de corée du nord avec son génial Kim Jong-un semble capable de rivaliser avec le marketing Djihadiste.

    Sony qui a bénéficié d'un lancement mondial free of charge (gratuit) à l'occasion de la sortie du film L'Interview peut le confirmer.

     

     

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     Toujours en vente libre

     

     

     http://www.amazon.fr/Grande-Deconnexion-Passeport-p.

     

  • Personne ne sortira d’ici vivant (Même pas né…)

     

    En France en 2014, à l’angoisse de se trouver un matin au chômage et privé de subsistance, se mêlait la crainte de perdre ses chaînes et de révoquer la dépendance à une société qui opprime sous couvert de protéger.

    Qui n’a jamais vécu des matins gris où des ongles sur la peau viennent nous sortir d’un sommeil sans fin, torpeur végétale d’un été indien devenu hiver de force… ???

    « hey, je travaille moi… » Heureux (se) privilégié(e)… !!!

    Rompre avec la culpabilité dans le théâtre des désolations dont nous n’étions malgré nous que des marionnettes ou des otages délocalisés dans notre propre pays sans passer par la case antidépresseurs, anxiolytiques et autres joies de la sérotonine en barre agrémentée de dopamine devenait mission impossible.

    La vie s’écoulait entre ordonnances et prélèvements obligatoires… Une suite de compétition qu’il nous fallait toutes gagner pour avoir le droit de jouer encore et Angkor...

    Apres tout qui est compétitif ? Le décloisonnement vie publique, vie privée nous apprenait que même les femmes de Président ne le sont pas ou ne le restent que juste un instant...

    Les aspérités concurrentielles qui autrefois faisaient notre différence devenaient des tatouages indélébiles, cicatrices spatiales intra connectées de celui qui n’avait pas accepté que l’on aliène sa liberté par un crédit de trente ans, juste contrepartie d’un boulot qu’il n’aimait pas et d’une femme qu’il n’aimait plus.

    Donner les clefs de sa personnalité au monde entier pour espérer rencontrer l’amour et le travail devenait la condition sine qua non, pour celui dont l’ADN allait être inscrit dans son smartphone et qui serait soigné en fonction de son forfait téléphonique.

    Intégrer le génome humain dans le tel portable. Tel était le plus grand projet de Google qui, comme chacun sait, s'intéressait au marché de la dépendance à la vie. Sous couvert de te sauver la vie, il te fallait laisser tes empreintes biométriques.

    Plus fort encore,  les japonais venaient de mettre au point un système d’échographie qui permettait aux parents qui le souhaitent de garder un souvenir éternel de leur enfant et d’avoir une modélisation parfaite du fœtus via une imprimante 3D.  Cela concernait également les femmes qui avaient perdu leur enfant. Le tout présenté dans une boite à bijoux…

     Autrement dit, il n’était plus nécessaire d’être né pour exister. La boucle était bouclée.

    Notre vie devenait une obsolescence programmée par l’E-conomie.

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